Classique parmi les classiques, quel cinéphile n'a jamais vu cette oeuvre de Victor Fleming adapté du célèbre roman de Margaret Mitchell ? Aucun. Car c'est une oeuvre majeure de l'histoire du cinéma, réalisé en 1939, et qui plus est, en couleur. Ce qui était un événement pour l'époque. Mais aujourd'hui le temps à passé, et peut être que certaines personnes trouvent en ce film des valeurs qui ne correspondent plus à notre époque. Mais ce n'est que du cinéma, alors explorons ce qu'il reste aujourd'hui de ce tournage qui se déroula de janvier à juillet 1939.
Contrairement aux idées reçues, si le film se passe en grande partie en Georgie, aucunes scènes ne furent tournées dans cet état. En réalité le film fut essentiellement tourner en studios. Et plus particulièrement ceux de Selznick International Studios, originalement ceux créé par DW Griffith, et qui après être passer entre plusieurs mains, sont aujourd'hui devenu les Studios Culver City, à Los Angeles.
Dés l'ouverture, la maison que l'on vois en guise de repère des studios, existe toujours, puisque se trouve en front des studios historique. La maison fut également utilisée pour un plan d'ensemble qui fut complété par une peinture sur verre, un effet spécial très utiliser à l'époque.
En revanche, sur le générique de début du film, le moulin se trouve lui à North Little Rock en Arkansas.
Quelques séquences du vœu de Scarlett de ne plus jamais s'énervée, furent tournées dans une zone du coté de Agoura et Woodland Hills. et du coté de Calabasas, ce fut la chevauchée finale de Gerald O’Hara. Aujourd'hui ces zones sont en constante développement urbain, et un projet de park naturel préservé est en cours.
On peut également voir dans le film le Bush Gardens, situé à Pasadena. A l'époque le quartier était encore vierge d'habitations. Mais on peu encore voir une partie de ce jardin encore aujourd'hui.
D'autres lieux furent utiliser comme le Big Bear Lake prêt de San Bernardino pour l'attaque de Shantytown, ou encore au Ruess Ranch, sur Malibou Lake, ou Chico prêt de Sacramento pour le champs de coton. Mais il ne reste rien du passage du tournage de ce film.
En revanche, la fameuse propriété des Douze Chênes de Scarlett, est rester en l'état, soumise aux intempéries et au temps, jusqu'a ce qu'en 1959 les studios décidèrent de démonter ce qui n'était en fait qu'une façade en décor. Les structures ont été conservées et il est question de restaurer et remonter ce décor un jour.
Etat du décors peu de temps avant son démontage en 1959. L'emplacement accueillera d'autres décors, dont celui de la série télévisée "Stalag 13"
Les pièces entreposées dans les stocks de Culver Studios ont ensuite été récupérées pour quelques milliers de dollars par la femme d'un sénateur de Georgie, en 1979, pour être stocké dans l'espoir de trouver des fonds pour le restauré. Le portail, en revanche, a été restauré et remonté dans une exposition permanente au Atlanta History Center
La demeure georgienne qui a inspiré la somptueuse propriété des Douze Chênes se trouve à Covington en Georgie. Elle fut en réalité un caprice de l'auteur Margaret Mitchell qui imposa dans le contrat que la maison des Wilkes devait ressembler a celle ci, car l'auteur en était folle amoureuse. Elle fut adjugée lors d'une vente aux enchères en 2017 à un million de dollars.
Et enfin, aucune trace n'a évidemment subsisté des décors d'Atlanta, comme de tous le reste puisque les terrains qui ont servit au tournage du film ont été finalement vendu et ce sont désormais des entrepôts et surfaces commerciales qui y ont été construit. Ces terrains se situaient prêt de Jefferson Boulevard, et Higuera St à quelques encablures des studios de Selznick. Ils ont continuer a accueillir bon nombre de productions cinémas comme télévisuelles, avant d'être finalement vendu en 1976.
David O. Selznick dans le décors de la gare, avec la maison en face. Le même point de vue, aujourd'hui.
Contrairement à la maison, la gare du film, restera en place jusqu'en 1971, servant de dépôt et d'atelier.
Le décor d'Atlanta, qui fut donner aux flammes pour les besoins du film, restera jusqu'a ce jour, l'incendie de cinéma le plus impressionnant qui fut réalisé. Au point qu'a l'époque, le rayonnement avait menacé d'étendre l'incendie aux autres décors du terrain. En cette époque, l'urbanisation environnante était quasiment inexistante. Ce n'est qu'à partir des années 50 que l'urbanisme va finir par rattraper les lieux.
David O. Selznick devant le décors d'Atlanta
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